À la tête du FIEP (Fédération de l’Industrie au Panama), M. Loures a développé 3 axes stratégiques pendant 8 ans, dans une logique de développement économique durable (« sustainable ») :

• Innovation et entrepreneuriat;
• Développement local et sectoriel ;
• Education professionnelle « transformative », ouverte sur la créativité, l’entrepreneuriat et l’innovation.

Ces 3 axes se sont nourris les uns les autres, avec de nombreux exemples de réalisations donnant une grande place aux individus et leur créativité.

L’innovation durable…

Pour M. Loures l’innovation est l’outil le plus puissant pour permettre aux populations de vivre mieux. Mais pour cela l’innovation doit être durable. Pour qu’elle soit durable, il faut inclure aux critères d’évaluation de la politique d’innovation d’une entreprise ou de la société non seulement les retombées économiques mais aussi les retombées écologiques et sociales. Ceci dans une optique de préservation du modèle économique des entreprises à long terme. Reprenant les piliers du développement durable, M. Loures rappelle que pour préserver la compétitivité des entreprises à long terme, il faut tenir compte de la valeur créée à long terme et pas seulement à court terme, d’où la prise en compte des retombées sociales et environnementales (qui permettent le mieux d’apprécier les retombées à long terme).

Est post-schumpeterienne!

Le nouveau paradigme de l’innovation pour M. Loures, c’est la « re-innovation ». Une nouvelle ère s’ouvre avec l’économie verte, qui appelle de nouveaux modèles de développement et d’innovation. L’innovation post-schumpeterienne prônée par M. Loures repose sur la créativité de la récupération, de la restauration, du recyclage et de la régénération plutôt que sur la créativité destructive de Schumpeter.